Le Caire, fin 2013. Dans une ville en ébullition où le couvre-feu vient d’être levé après un deuxième coup d’État, où le rêve et la révolte s’affichent en grand sur les murs, où les slogans hostiles aux islamistes et à l’armée résonnent jusque dans les clubs du centre-ville, je me retrouve saisi par la voix d’Abdullah Miniawy au Studio 100Copies, à deux pas de la Place Tahrir. (…) Venu de la ville-oasis d’El-Fayoum, Abdullah agite la scène et les réseaux sociaux par sa voix hypnotique, son mélange unique d’électro, de jazz et de soufisme, à la fois punk, psychédélique, séculaire et avant-gardiste.
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